belphegor1982: (Default)
Belphegor ([personal profile] belphegor1982) wrote 2017-01-27 09:11 pm (UTC)

Merci énormément. Ca faisait très longtemps que je n'avait pas écrit de scène aussi tendue ! Et je marchais sur des œufs avec ce chapitre, parce que je voulais vraiment rester dans le ton des bouquins (et des autres histoires), sans verser dans le tire-larmes ni être trop sèche non plus. Au final, ce qui m'a surprise, c'est à quel point ce chapitre donne l'impression de la vie de tous les jours. Et justement, il est venu beaucoup plus facilement que d'autres chapitres, en partie parce que vu que don Camillo est le point de vue et que Peppone est dans la montagne, finalement, je me suis beaucoup heurtée à de la description bête et méchante des actions - il fait ci, puis ça, puis ça, etc. plutôt que des échanges et des dialogues qui font avancer l'histoire de façon plus dynamique.

La petite conversation avec Peppone je l'avais prévue dès le début :o) S'il est un aspect de Peppone que don Camillo ne peut pas comprendre - vraiment comprendre - c'est ce qu'être père implique de façon profonde. Et c'est un des aspects de Peppone que je préfère; On le voit dans le premier film : quand Gina et Mariolino viennent lui demander de les marier, il est en train de donner le biberon au petit dernier, puis tout en discutant avec les deux amoureux il prépare sa pipe et embrasse chacun des trois aînés pour leur dire bonne nuit. Et il fait ça très naturellement, presque distrait. Dans une des nouvelles (je ne me rappelle plus laquelle), c'est lui qui s'occupe des bobos d'un de ses gamins qui s'est battu. Enfin bref, j'aimais bien l'idée que don Camillo et Giosuè se soient plutôt bien trouvés, et qu'après le départ du petit don Camillo se retrouve avec tout cet amour et cette inquiétude inattendus, dont il ne sait pas quoi faire, et qu'il se tourne vers Peppone parce que Peppone a l'expérience de ce genre de chose.

Et j'ai failli mettre la citation de Saint-Ex en français, mais elle était déjà longue et je voulais qu'elle soit compréhensible par le plus grand nombre - et le plus grand nombre, sur Tumblr, est anglophone :-/ Après, pour les trois autres chapitres, j'ai respectivement une citation de La Petite marchande de prose Pennac ("Quand la vie ne tient qu'à un fil, c'est fou le prix du fil !"), un extrait d'un chant de Noël en gallois (Ar Hyd y Nos, que les Anglais connaissent sous le titre de All Through The Night), et juste "...now what?" pour le dernier. Il n'y aura que le 2ème (et le dernier) chapitre qui aura eu une citation anglophone à l'origine :P

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